Pèlè-Io‛és-‘El-Gibbôr-‘Abi’ad-Sar-Shalôm

 

                Ce nom est un programme comme le nom des princes d’Assour ou celui de chacun des fils d’Pèlè-Io‛és signifie conseiller-merveilleux, fait allusion à la sagesse de Salomon, qui revivra dans le futur roi.

            El Gibbor, divin preux, évoque sa force et son courage qui le rendront capable de réitérer les plus légendaires exploits des Gibborim de David.

            ‘Abi‘ad, père éternel, indique la longueur du règne, le langage des cours en Orient, s’accommodait d’hyperbole. On regardait toujours le règne d’un prince comme ne devant jamais finir.

            Sar-Shâlôm, prince de la paix, prospérité et bonheur, comme le nom de Salomon.

Le dernier hémistiche  de la troisième strophe annonce que cette œuvre commence dès maintenant et pour toujours. L’œuvre du salut est commencée et ne s’arrêtera plus. Ce miracle  ne peut être dû qu’au zèle de Jahvé.

            Le mot quin’a, qui signifie zèle, est surtout employé  par Ezéchiel et le code sacerdotal (Jean Steinmann)      « Car un enfant est né, un fils nous est donné ;

                                    Et la domination reposera sur son épaule ;

                                    On l’appellera Admirable,  Conseiller, Dieu puissant,

                                    Père Eternel, Prince de la paix                                                (Esaïe 9.5)

 

La toile de fond constituée par l’invasion de Téglat-Phalasar et la déportation des Galiléens apparaissent les traits de la croissance d’Emmanuel.

 

Un bas-relief du VIIe siècle, au Musée du Louvre, représente cet exode lamentable des prisonniers de guerre.

                                    « Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière ;

                                    Sur ceux qui habitent le pays de l’ombre de la mort ;

                                    Une lumière resplendit ».                                                        (Esaïe 9.1)

                Matthieu dit que ce passage fut accompli en Jésus-Christ                  (Matth. 4.12-16)

 

            Nephtali et Zabulon verraient l’obscurité de la destruction et de l’oppression aux mains de l’Assyrie ; cependant, l’avènement d’Emmanuel introduirait une nouvelle ère. Un nouveau règne débuterait avec la venue du prince de la paix (verset 5), c’est-à-dire la venue du Messie, le Christ.

 

 

            C’est une prophétie concernant la vue du Messie parmi les plus belles de l’Ancien Testament.

            Une prophétie remplie d’espérance et des plus significatives.

 

         

Jésus-Christ – Dieu Tout Puissant « El Gibbor »

 

 

            Cette étude a pour but d’établir la divinité de Christ, sujet qui fut matière de controverse au travers  des siècles et comme l’établit nombre de chapitre du premier volume des chevaliers du ciel, le cheval de bataille, aussi de nombreux pères de l’Eglise.

            C’est un objet encore controversé de nos jours au travers du mouvement des témoins de Jéhovah, les héritiers de l’arianisme.

            Dans cette étude, nous commencerons en point numéro un à reprendre, après une introduction, les différents noms de Dieu dans les Ecritures « La Bible : Jaweh – Adonaï – Elohim.

            Nous établirons  ensuite une étude comparative d’un grand nombre de passages attribués à Dieu dans l’Ancien Testament, que nous retrouverons décernés à Christ dans le Nouveau Testament. Ce que Jésus dit de lui-même dans les évangiles et dans les Ecritures et de nombreux commentaires d’un grand nombre de passages dans les Ecritures et dans l’Apocalypse

Le plus grand des combats qu’affrontèrent une grande partie des Pères de l’Eglise a été au bénéfice de la reconnaissance de la divinité du Christ, j’utiliserai même le mot « déité » synonyme de divinité – Jésus Dieu.

            Comme le dit Moïse, Dieu a suscité toutes choses par le Verbe et, utilisant la forme plurielle « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » (Genèse 1), Dieu a tout fait passer du néant à l’être. C’est ce que Paul indique en ces termes : « Par la foi nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11.3). Si tout s’est produit spontanément en l’absence d’une providence, telle est la foi des épicuriens alors, selon eux, tous les êtres devraient être purement et simplement semblables et sans différences, tout devrait être soleil ou lune mais une cause préside à leur origine, elle fait concevoir  le concept Dieu qui a tout disposé et fait tous les êtres, ceci à l’encontre de la théorie de Platon, grand maître chez les grecs qui déclare que Dieu a fait l’univers à partir d’une matière préexistante et sans origine. C’est là reconnaître une faiblesse à Dieu. Si Dieu n’est pas lui-même cause de la matière, il serait reconnu incapable de fabriquer quoi que ce soit sans la matière. Comment appellerait-on Dieu le créateur s’il tenait d’un autre le pouvoir d’agir, de la matière, il ne serait alors qu’un artisan ! Mais Dieu dit « Faisons (forme pluriel) l’homme à notre image… (Genèse 1.26) et  nous y reviendrons.

            Quand Dieu qui détient la domination sur l’univers créa, il fit le genre humain par son Verbe et pour être plus clair, je reprends les paroles de Jean, l’évangéliste : « Toutes choses ont été faites  par elle (la Parole) et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1.3) « elle » sous-entendu la Parole, cette Parole qui était au commencement avec Dieu, cette Parole qui était Dieu (Jean 1.1), c’est-à-dire Jésus-Christ.

            Cette Parole est la traduction la plus littérale du logos, venant de lego, parler, dire. Si nous pouvions traduire ce mot, cinq essais pourraient être ainsi présentés : « au commencement était la Pensée, la Puissance, la Manifestation de Dieu, la Raison, la Parole. Lorsque Jean emploie ce mot, il ne le discute pas. Le contexte de l’évangile de Jean 1 est clair. Ce logos (Parole) qui a toujours été avec Dieu est Emmanuel, Jésus-Christ notre Seigneur et Dieu.  C’est lui qui a été fait chair, qui a habité parmi les hommes. (Jean 1.14). C’est par lui que la grâce et la vérité ont été apportées, c’est lui encore qui fut la victime expiatoire (Jean 1.17 ; 1 Jean 4.10) pour les péchés (1 Jean 2.2.)

            Cette « Parole »  nous allons la présenter tout au long de cette étude. Nous allons la défendre, tout en associant ceux qui, au travers des âges, ont participé au même combat, qui ont attesté sa venue et sa gloire et qui l’ont annoncé avec les mots qui étaient les leurs, comme Jacob dans sa bénédiction prophétique issue du livre de la Genèse au chapitre 49 v.10,  repris dans le « Messie » du Targum d’Onkelos. «  Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds. Jusqu’à ce que vienne le Schilo et que les peuples lui obéissent ». Le Schilo et David, prophétie qui sous-entend la venue du Christ.

Le Schilo est venu, appelé en Jérémie 30.9. « David » leur roi que Dieu suscitera. Il confirmera par sa venue selon « l’encyclopédie des prophéties bibliques de Barton Payne, pas moins de 191 prophéties dans l’Ancien Testament qui annonceront la venue de Christ, ses ancêtres, la ville où il naîtrait, qu’il naîtrait d’une vierge, et le moment précis de sa mort (cf. Psaumes 22.14,16,18 ; Zacharie 12.10 ; Esaïe 53.2 à 12 ; etc). Ce qui est plus ultime encore pour nous tous est son invitation à nous associer à lui et sa promesse  d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.  Sa promesse encore de la vie éternelle et son commandement  de devenir une même plante avec lui par la conformité à sa mort, pour aussi être avec lui par la conformité à sa résurrection (Romains 6.5) – sous-entendu le baptême.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 28 :19-20)

Pour que ce passage revête toutes les sentences d’un ordre en bonne et due forme, il

est indispensable de considérer l’autorité dont émane ce commandement (Matthieu 21 :23). Or, le chef suprême, ici, le gouverneur faisant autorité, c’est la nature divine. C’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Une union de trois personnages distincts qu’on appelle de génération en génération  « la Trinité »

 

Le dogme de la trinité

 

            Il faut cependant reconnaître que nous préférons souvent l’appeler la divinité, expression décrite  dans la Sainte Ecriture, mais afin d’examiner toutes choses et de savoir de quoi l’on parle lorsque l’expression «TRINITE » est aussi mentionnée parmi les hommes, il faudrait donner la définition exacte du mot, afin qu’il n’y ait pas de confusion à cet égard.

            L’expression « TRINITE » provient du latin ecclésiastique selon le dictionnaire étymologique qui relève d’ailleurs l’emploi de ce mot des écrits de Tertullien, un des Pères de l’Eglise, qui a vécu entre l’an 150 et 220. C’était un avocat païen, fils d’un centenier romain qui vécut à  Carthage et qui se convertit au christianisme puis devint  évêque.

            L’expression Trinus, ou Trinité, dont le Larousse étymologique confirme déjà son emploi au troisième siècle signifie :

            1.- qui se répète trois fois

            2.- union de trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu

Le Dieu de la Bible, l’Eternel.

 

POUR DEBUTER CETTE ETUDE IL SERAIT BON D’ABORD DE CONSIDERER TROIS CHOSES :

1.- Que savons-nous de Dieu ?

2.- Par quelle autorité pouvons-nous donner à cette force supérieure le nom qui est au-dessus de tout nom, c’est-à-dire Dieu et quels sont les noms que la Bible lui accorde ?

3.- L’unité de Dieu, car il serait difficile de parler de quelque chose que nous ne savons pas.

 

1.- QUE SAVONS-NOUS DE DIEU ?

Ce que Dieu a bien voulu nous révéler : « les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ;  les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité   (Deutéronome 29 :29)

 

La Bible ou les Saintes Ecritures, puisqu’elles forment un ensemble de 39 livres pour l’Ancien Testament et 27 pour le Nouveau, présentant d’un bout à l’autre la révélation que Dieu a donné de lui-même. Nous ne savons rien de plus, sinon que celle-ci présente la divinité du Créateur.

« En Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité », étude dans laquelle le caractère divin du Christ est plus explicite ; quant au terme et à l’emploi de l’expression « la divinité », il faudrait peut-être quand même en dire d’avantage ici.

Divinité, du latin « divinitas » est employé par l’apôtre Paul pour désigner la nature divine du Christ en Colossiens 2 :9 « Car en Lui habitue corporellement toute la plénitude de la divinité ». Ici le mot « Theotes » (la nature divine) est employé par l’apôtre Paul pour qualifier la nature du Christ. Le lecteur averti remarquera encore que le mot « Theotes » est employé ici et non le mot « Theiotes », qui décrivait seulement la qualité de ce qui est divin !

            Les religions du monde d’autrefois étaient en effet submergées d’idoles païennes et de divinités étrangères que la Bible qualifiait de faux dieux. Le prophète Jérémie, en dénonçant l’idolâtrie du royaume de Juda  s’écriait « Tu as autant de dieux que de villes, ô Juda ! » (Jérémie 11 :13). Parmi les divinités étrangères, citons entre autres celles des :

Ammonites : au dieu Moloc, qui réclamait des sacrifices monstrueux et sanglants en sacrifiant par le feu de tout jeunes enfants.

Babyloniens : au dieu du nom de Bel, Marduk ou Mérodoc. « Annoncez-le parmi les nations, publiez-le, élevez une bannière !  Publiez-le, ne cachez rien !

Dites : Babylone est prise ! Bel est confondu, Mérodoc est brisé. Ses idoles sont confondues, ses idoles sont brisées ! »  (Jérémie 50 :2) – dans la prédication par Jérémie de la chute de Babylone et la délivrance d’Israël.

Cananéens : aux lieux du nom de El : le père de tous les autres ; El Elyon : le dieu très haut ; Astarté : son épouse ou « Dame de la mer » ; Baal : maître ou seigneur, chevaucheur des nuées, maître de la foudre.

« Alors Elie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui, si c’est Baal, allez après lui… » (1.Rois 18 :21)

 

            Souvenons-nous Israël dans l’apogée de son apostasie au temps de Manassé (681-642 av. J.-Ch.), le royaume de Juda est constamment traversé par les troupes Assyriennes. Juda va jusqu’à ériger des autels aux dieux Assur dans le temps de Jahvé (Jérusalem) ; cette soumission est entretenue par le parti pro-Assyrien de Jérusalem autrefois ridiculisé par Isaïe. Même attitude plus tard sous Eliaquim qui prend le nom de Joyakin (597) lorsque le parti pro-Egyptien domine cette fois ; le Deutéronome est abrogé et les cultes étrangers bannis par Josias (622) sont rétablis, la conversion d’Israël était brève.

            Tout ce précis d’histoire juive pour introduire et conclure en même temps cette interdiction, cette sentence du Dieu unique :

Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël, et son rédempteur, l’Eternel des Armées.
« Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi, il n’y a point de Dieu (Esaïe 44 :6).Tout homme devient stupide par sa science, tout orfèvre est honteux de son image taillée ; car ses idoles ne sont que mensonge, il n’y a point en elles de souffle » (Jérémie 10 :14)

« Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point » (Exode 20 :3-5)

 

La loi de Moïse ou les dix commandements de Dieu.

            Le Dieu d’Israël, le Dieu de la Bible se révèle donc aux hommes comme le Dieu créateur du ciel et de la terre, associé dans son œuvre créatrice comme dans son œuvre rédemptrice à son fils bien-aimé « Notre Seigneur Jésus-Christ » (Hébreux 1 :2 ; Jean 1 :14 ; Colossiens 1 :16). C’est un  Dieu unique, le premier et le dernier, l’alpha  et l’oméga, et hors lui point d’autre Dieu. « Adore celui qui a fait le ciel et la terre » (Apoc. 14 :7).

            Cet enseignement est bien différent de celui annoncé par les faux prophètes, citons entre autres l’enseignement des Mormons concernant la doctrine au sujet de Dieu. « La théologie des Mormons est polythéiste, enseignant qu’il a plusieurs dieux dans l’univers présidés par un Dieu suprême (Elohim). En outre, chaque fois qu’un Mormon, dit-on, peut atteindre une « certaine exaltation »  il devient lui-même un dieu. Les citations suivantes tirées des publications officielles de l’église mormone démontrent très clairement cet enseignement :

« Au commencement, les dieux élevés en dignité se réunirent afin d’imaginer un plan pour créer le monde et les hommes »

« Dieu lui-même était un homme comme nous et Il a été élevé en dignité »

« Le Père a un corps en chair et en os, palpable comme celui d’un homme ; le Fils de même, mais le Saint-Esprit n’a ni chair ni os, mais il est un personnage en esprit ».

 

MAIS LA BIBLE AFFIRME et citons ces trois textes décrivant l’œuvre du Dieu unique (Genèse 1 :1)

            « Au commencement, Dieu créa »

            « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains »

                                                                                                                            (Psaumes 19 :1-2)

« Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables »                                                            (Romains 1 :20)

 

Dans son discours aux Athéniens, l’apôtre Paul déclarait :

« Que Dieu avait voulu qu’ils cherchassent le Seigneur et qu’ils s’efforçassent de le trouver  en tâtonnant, bien qui il ne soit pas loin de chacun de nous ».                               (Actes 17 :27)

 

Et, comme nous l’avons déjà remarqué au verset 1 du 2è chapitre de la lettre de Paul aux Romains, à ceux-là même qui ne cherchent pas Dieu, l’Ecriture déclare qu’ils sont inexcusables, coupables de ne pas chercher Dieu, coupables de ne pas le glorifier, coupables de ne pas posséder  l’Ecriture, la révélation de Dieu. Car nulle part, nous ne lisons que les hommes soient arrivés concrètement à connaitre Dieu par  la  contemplation  de  la  nature.

Que connaissons-nous de Dieu ! Ce que Dieu nous révèle de Dieu lui-même dans l’inspiration de sa Parole « la Bible »

 

2.- PAR QUELLE AUTORITE POUVONS-NOUS DONNER A CETTE PUISSANCE,  A

CETTE FORCE SUPERIEURE, LE NOM DE DIEU ? ET QUELS SONT LES NOMS QUE LA BIBLE LUI ACCORDE ?

 

            Ici, nous répondrons directement par la Bible, la révélation de Dieu

  1. Il y a une quarantaine de passages où Dieu déclare ce qu’il est : citons entre autres :

1.- IMMORTEL (1. Timothée 1 :67- Romains 16 :26 « du Dieu éternel » – Genèse 21 :33 – Esaïe 40 :28 « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas appris, c’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ») ET LE SEUL QUI POSSEDE L’IMMORTALITE (1.Tim. 6 :16)

2.- ESPRIT (Jean 4 :24 – Nombres 16 :22 ; 27 :15 – Hébr. 12 :23)

3.- LUMIERE (Jean 1 :5 – Jacques 1 :17 – Jean 8 :12 « Je suis la lumière »

 

IL EST ENCORE JUSTE,  FIDELE,  CREATEUR,  SAINT,  SAGE,  ETC.

 

  1. Une vingtaine de passages par lesquels Il révèle son nom :

1.- Dieu est celui qui est : Dieu dit à Moïse: « Je suis celui qui suis ». Et  Il ajouta : « c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël »¨cfr. Jean 8 :56-59 –                                   (Exode 3 :14)

2.- Dieu est éternel.    « Car je suis l’Eternel, votre Dieu »     –                            (Lévitique 11 :44)

« Chantez à Dieu, célébrez son nom. L’Eternel est son nom ! »  

–      (Psaumes 68 :5 ;  Psaumes 83 :19 ; Esaïe 42 :8 ; Psaumes 100 :3 ;118 :27)

3.- Dieu est notre Père Céleste :        –                      (Matthieu 6 :19 ; 1. Thess. 3 :11 ; 2. Tim.2 :16)

4.- Dieu est enfin le « Très-Haut »    –                                         (Psaumes 83 :19 ; Psaumes 97 :9)

      C’est aussi le Dieu des Armées       –            (Esaïe 54 :5)     –    le Dieu d’Israël, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Jérusalem, de David, des Hébreux, de gloire, etc

 

Si donc il y a un seul Dieu, comment doit-on considérer la Trinité, c’est-à-dire Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit ?

Ou plus précisément, est-il exact d’employer l’expression « Trinité », alors que ce mot ne figure pas dans la Sainte Ecriture, pas plus alors que le mot théocratie d’ailleurs, expression favorite des témoins de  Jéhovah pour désigner le gouvernement de Dieu. D’une part, il y a un seul Dieu et la Bible affirme qu’il n’y en a point d’autre.  

D’autre part, l’expression « Trinité » désigne une « Union » de trois personnes distinctes ne formant  qu’un seul Dieu.

 

Alors, que faut-il en penser ?

C’est la Bible, l’Ecriture Sainte, seule – qui peut résoudre cette énigme, si énigme il y a… parce que c’est la Sainte Ecriture qui est la seule autorité de Dieu, révélée aux hommes en matière de foi et le seul livre mandaté par le sceau divin.

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ».                               (1. Timothée 3 :16-17)

 

Si le mot « Trinité » ne se trouve donc pas dans les textes sacrés, l’important c’est que la doctrine s’y trouve ; or, la doctrine ici est une synthèse de plusieurs vérités bibliques

  • Le Père, l’Eternel, le Dieu créateur
  • La divinité de Jésus-Christ
  • Et la personnalité et la divinité du Saint-Esprit

 

Si la Bible enseigne clairement qu’il n’y a qu’un seul Dieu (Deutéronome 6 :4 – Jacques 2 :19…) elle enseigne aussi, non moins clairement, qu’il y a 3 personnes divines distinctes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

            Or, il faut justement une union de trois personnes distinctes, ne formant qu’un seul, pour pouvoir lui accorder le bénéficie de cette expression « Trinité »

            Appelons la Bible à la barre des témoins et commençons par un bref examen de 6 textes faisant mention de cette trilogie :

 

  • Matthieu 28 :19

« Les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit »

  1. Triple répétition de l’article du
  2. L’unité de la divinité « Au nom » expression au singulier
  • Corinthiens 12 :4-6

« … le même esprit… le même seigneur… le même Dieu »

  • Corinthiens 13 :13

« Le Seigneur Jésus-Christ… Dieu… le Saint-Esprit »

  • Ephésiens 4 :4-6

« Il y a un seul Esprit… un seul Seigneur… un seul Dieu et Père de tous »

  • Pierre 1 :2

« Dieu le Père… l’Esprit… Jésus-Christ »

  • Apocalypse 1 :4-5

« Celui qui est, qui était et qui vient (les sept esprits)… Jésus-Christ

 

Dans ce dernier texte, les sept  esprits ne sont pas sept anges, car ils sont nommés avant Jésus-Christ. Ils indiquent donc la diversité et la plénitude des  dons et des opérations du Saint-Esprit.

Dans cette trilogie, Dieu le Père – le Fils et le Saint-Esprit : nous ne disons pas qu’il y a trois Dieux, mais l’Ecriture Sainte nous démontre la  divinité sous trois personnes.

Jean Calvin écrivait à ce sujet :

« Quand nous nommons le Père, le Fils et le Saint-Esprit, nous ne nous imaginons pas trois dieux, mais l’Ecriture et l’expérience de la piété nous montrent en l’Etre unique de Dieu le Père, le Fils et son Esprit. De telle sorte que notre intelligence ne puisse concevoir le Père  sans saisir également le Fils dans lequel brille Sa vivante image, et l’Esprit, dans lequel apparaissent Sa puissance et  Sa force »  (brève instruction chrétienne)

 

Peut-on dire que cette doctrine est un mystère ?

            Oui, peut-être, si l’on considère que certains attributs de Dieu sont des vérités de foi inaccessibles à la raison comme son infinie grandeur, son existence éternelle, son immuabilité (qui ne change pas) ainsi que toute sa puissance. On peut donc illustrer la trinité de cette façon.

 

L’eau peut se composer de trois manières :

  • Sous l’état habituel, c’est-à-dire liquide
  • Sous l’état solide, par refroidissement, (l’eau devient alors de la glace)
  • Sous l’état vaporeux, par condensation, la vapeur d’eau, l’évaporation des mers, les nuages, etc…)

Sous cette forme ou sous une autre, cela reste toujours de l’eau. Si cette eau change de corps, elle ne change pas de nature.

Autre exemple

Le soleil, tout en étant qu’un, se compose de 3 choses :

  • Le globe solaire,
  • La lumière,
  • La chaleur

 

1.- Le Psalmiste déclare : « l’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier »                (Psaumes 84 :12)

2.- L’évangile de Jean affirme : Jésus leur parla de nouveau et dit : « je suis la lumière du monde »                                                                                                                        (Jean 8 :12)

Le fils est encore le reflet ou le rayonnement de la gloire de Dieu selon Hébreux 1 :3 – voir aussi  version synodale.

3.- C’est encore le Psaume 19 :7 qui ajoute que le soleil « se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité. Rien ne se dérobe à sa chaleur ».

Et bien, comme le soleil parcourt une extrémité des cieux à l’autre, de même ajoute le Psalmiste :

            « Où irai-je loin de ton Esprit – Et où fuirais-je loin de ta face ?

            Si je monte aux cieux tu y es, si je me couche au séjour des morts, t’y voilà »

       (Psaumes 139 :7)

 

OUI,  LE SAINT-ESPRIT est comme la chaleur du soleil, il pénètre et sanctifie.

La trinité peut encore s’illustrer par un trèfle à trois feuilles, un triangle à trois côtés.

LA TRINITE DE LA DIVINITE, C’EST UN TOUT, UN TRAVAIL COMMUN, DEPUIS LA CREATION DU MONDE,  en passant par l’œuvre rédemptrice, l’élaboration du Royaume, au jour de la Pentecôte et enfin dans le Salut préparé par le Père, apporté par le Fils et appliqué par le Saint-Esprit.

 

LA DIVINITE S’EST MANIFESTEE AUSSI DE PLUSIEURS MANIERES :

  • Par la parole de Dieu à la création                                                                (Genèse 1 :1)
  • Dans le buisson ardent, lors de l’entretien de Moïse sur la montagne (Exode 3 :1-4)
  • Par une flamme de feu la nuit et une colonne de nuée le jour au-dessus du tabernacle

« l’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin

et, la nuit, dans une colonne de feu pour les éclairer afin qu’ils marchassent jour et nuit »                                                                                                                 (Exode 13 :2  –  cfr Exode 10 :38)

  • Par la venue du Fils de Dieu venu en chair, lequel existant en forme de Dieu n’a point

regardé comme une proie à arracher d’être égale avec Dieu                               (Philippiens 2 :6)

Par l’adoration  (Matthieu 2 :2 ; 8 :2 ; 14 :33 ; Luc 24 :52 ; Hébreux 1 :5-6). Mais le Père était en lui et lui-même était dans le Père                                                                          (Jean 14 :8-11)

Après l’avoir adoré (Jésus), ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie (L’Apôtre Luc 24 :52)

  • Par la descente du Saint-Esprit sous la forme d’une colombe au baptême de Jésus

           (Jean 1 :32-34)

  • Encore le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres ; des

langues semblables à des langues de feu leur apparurent ; se posèrent sur chacun d’eux et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer                                                                                                                                    (Actes 2 :1-4)

  • Même baptême du Saint-Esprit encore sur la maison de Corneille, le premier païen

converti à l’Evangile.

 

Voilà le travail de la rédemption commencé par le Père, œuvrée par le Fils et achevée par l’Esprit-Saint qui, lui possède une personnalité propre puisqu’il travaille, il pense, il secourt. Nous ne nions pas que dans l’économie de la Rédemption, le Fils soit subordonné au Père (Jean 14 :28) mais cela n’altère en rien la plénitude de sa divinité.

 

CONCERNANT LE SAINT- ESPRIT, il faut aussi le décrire comme une personne divine et non comme une simple influence de Dieu seulement. Les lecteurs qui voudraient associer la personne du Saint-Esprit au caractère ou à l’influence de Dieu seulement pourraient très bien en déduire pour Satan de même, c’est-à-dire l’associer à un simple courant maléfique, une influence vers le mal ; mais une telle conception ne  s’harmoniserait pas avec les textes de l’Ecriture Sainte, car si Satan dialogue avec Jésus en Matthieu chapitre 4, avec l’apôtre Paul en Actes chapitre 16, ou encore avec les fils de Scéva en Actes chapitre 19, le Saint-Esprit lui aussi possède tous les attributs de la personnalité.

  • IL PARLE

L’Esprit dit à Philippe : « Avance, et approche-toi de ce char »                     (Actes 8 :29)

Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l’Esprit lui dit : « Voici, 3 hommes te demandent »                                                         (Actes 10 :19 ; 13 :2 ; 1.Pierre 1 :11-12)

 

  • IL ENSEIGNE

« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit »                                       (Jean 14 :26)

 

  • IL GUIDE

« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il a entendu, et il vous annoncera les choses à venir »                                                                       (Jean 16 :13 ; Actes 11 :12)

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu »         (Romains 8 :14)

 

  • IL INTERDIT

« Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas »                                        (Actes 16 :6-7

 

 

  • IL CONVAINT

« Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement »                                                                                          (Jean 16 :8)

 

  • IL TEMOIGNE

« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de Vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement »                                                            (Jean 15 :26)

 

  • IL CHOISIT

Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : « Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés »

                                                                                                                        (Actes 13 :2)

« Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang »

                                                                                                                       (Actes 20 :28)

 

  • IL SANCTIFIE

« … afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint »                                                                                                            (Romains 15 :16)

« Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu »                                          (1.Cor.6 :11)

 

  • IL RECONFORTE

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous »                                                       (Jean 14 :16 ; Actes 9 :31)

 

  • IL REGENERE

« Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit »

(Jean 3 :6 ; Tite 3 :5,6)

 

  • IL SCELLE

« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption »                                                                                                          (Ephés. 4 :30)

 

  • IL PRIE

« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables »                                                                                    (Romains 8 :26)

 

  • IL GLORIFIE CHRIST

« Il me glorifiera parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera »    (Jean 16 :14)

 

  • IL BAPTISE A LA CONVERSION

« Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit »

                                                                                                                       (1.Cor.12 :13)

 

Dès le jour de la Pentecôte, c’est le Saint-Esprit  qui devait continuer l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ en appliquant les bénéfices de la croix aux âmes qu’il allait convaincre pendant l’économie de la grâce. Il descendit sur les apôtres et les disciples réunis dans la chambre haute. C’était le Saint-Esprit, lequel veille à la fois au développement spirituel de chaque enfant de Dieu jusqu’à ce que Christ soit formé en lui, et à la croissance  de toute l’Eglise de Jésus-Christ, dans toutes les églises locales dignes de ce nom, jusqu’au jour où le Seigneur viendra chercher tous les siens. Sa divine personnalité est donc clairement manifestée.

            « Si nous sommes à Christ, notre corps est le temple du Saint-Esprit »                (1.Cor.6 :19)

            « C’est le don de Dieu pour tous ceux qui lui obéissent »                                   (Rom. 5 :32)

 

 

CONCLUSION

 

C’est au nom  de ces trois personnes que l’humanité est conviée au festin céleste, à la vie éternelle et au Salut. Oui, peu avant de remonter au ciel, Jésus – dans le programme de la grande commission – ordonna à ses disciples

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

 

C’est un plan de salut qui est donné aux hommes par l’autorité divine, une autorité unique, une autorité suprême, une autorité de 3 personnes distinctes, ne formant qu’un SEUL DIEU, UN SEUL SEIGNEUR, UN SEUL ESPRIT.

 

 

 

  1. – Les Noms de   DIEU   

 

1.- Yahve

Yahve, le tétragramme YHVH (4 lettres) ou encore Yaweh (en français) est le nom le plus emprunté dans l’Ancien Testament.

Selon les commentaires protestants 6.499 fois

Selon les commentaires catholiques  6.823 fois

(peut-être l’ajout des livres apocryphes fait-il la différence avec d’autres données)

 

Yahve est une forme ancienne de la troisième personne d’un temps qui correspond à notre temps du verbe « être » ou de « faire être » appelé à l’existence. On serait tenté de traduire « Il est » et peut-être aussi « il fait être ».

Dieu lui-même évoquera ce nom mystérieux en se révélant à Moïse  (Exode 3.14)

Il y a une quarantaine de passages où Dieu déclare ce qu’il est :

1.- IMMORTEL (1. Timothée 1 :67- Romains 16 :26 « du Dieu éternel » – Genèse 1 :33 – Esaïe 40 :28 « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas appris, c’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre » et le seul qui possède l’immortalité (1.Tim. 6 :16)

2.- ESPRIT (Jean 4 :24 – Nombres 16 :22 ; 27 :15 – Hébr. 12 :23)

3.- LUMIERE (Jean 1 :5 – Jacques 1 :17 – Jean 8 :12 « Je suis la lumière »

 

IL EST ENCORE JUSTE,  FIDELE,  CREATEUR,  SAINT,  SAGE,  ETC.

 

« Ecoute Israël, l’Eternel notre Dieu est le seul Eternel » (Louis Segond  1910)

« Ecoute Israël, l’Eternel notre Dieu, l’Eternel est une Colombe 1978)

Deutéronome fut écrit en hébreu, le nom de Dieu y est rendu par quatre consonnes YHWH, souvent  translitéré par Yahvé, souvent rendu aussi par l’expression « L’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir »  (Genèse 2.4.5)

Yahve est utilisé de centaines de fois pour désigner le Dieu qui est le seul vrai Dieu

 

 

Lorsque des hommes ont fait la traduction de l’Ancien Testament en grec appelée la Traduction des Septante (LXX), ils ont traduit Yahvé par        Kurios – Seigneur en français

          ou par    théos – Dieu en français

Ce choix semble satisfaire Jésus et les hommes inspirés  qui ont écrit le Nouveau Testament puisqu’ils citent les versets de l’Ancien Testament  suivant la LXX

En Marc 12.29 où Jésus cite le Deutéronome 6

 

Nous pouvons conclure, sur la parole du Christ que « Seigneur »  est une bonne traduction pour Yahvé (YHWH)

Yahvé est le nom du Dieu unique et véritable .Il  serait blasphématoire  d’attribuer ce nom divin à un quelconque autre dieu  qu’à Dieu lui-même.

 

« Qu’ils reconnaissent que toi seul, dont le nom est l’Eternel, Tu es le Très Haut sur toute la terre  (Psaumes 83 :19).

Mais les rédacteurs inspirés du Nouveau Testament utilisèrent le nom de Yahvé aussi pour désigner le Christ.

 

Qu’est-ce que le « Tétragramme » ?

 

            Les Hébreux, dans leur langue, n’écrivaient que les consonnes et confiaient les voyelles à leur mémoire. On appelle Tétragramme l’ensemble des quatre consonnes hébraïques qui constituent le nom de Dieu le plus employé dans l’Ancien Testament. Ce nom fut révélé à Moïse en Exode 3 v.13 à 15 : ces quatre consonnes ont pour équivalent en caractères  romains YHVH ou encore, à cause des ressemblances  phonétiques JHVH. (En effet le yod hébreu équivaut à peu près soit à un  Y soit à un J, et le waw hébreu, soit à un W, soit à un V).

 

Le nom le plus employé

Le Tétragramme est employé 6.962 fois dans l’Ancien Testament. Notons néanmoins que trois  livres ne l’emploient pas : Esther, l’Ecclésiaste, le Cantiques des Cantiques.

Nous trouvons comme autres noms de Dieu :

  • YAHWEH ELOHIM (42 fois)
  • YAHWEH SABAOTH (268 fois)
  • YAHWEH ADONAI (5 fois)
  • ADONAI YAHWEH (283 fois)
  • ADONAI (131 fois)
  • YAH (26 fois)
  • EL (229 fois)
  • ELOAH (57 fois)
  • SCHADDAI (48 fois)

Les « témoins de Jéhovah » reconnaissent parfois que Dieu n’a pas un nom unique,

puisqu’ils citent le témoignage de Jérôme qui, dans sa 25ème épitre à Marcellus, parle des 10 noms de Dieu : « le neuvième et un tétragramme » (63)

 

Le nom ineffable

 

Pour éviter de prononcer le Tétragramme d’une façon irrévérencieuse et de tomber

sous la condamnation de la Loi (Lévitique 24,16 et Exode 20.7) les Juifs cessèrent très vite de le prononcer. Pour cela ils se servaient soit, d »’épithètes honorifiques comme : « le Nom par excellence », « le Nom unique », « le Nom glorieux et terrible », « le Nom caché et mystérieux », « le Saint, béni soit-il »,  soit le plus souvent d’un autre mot :

  • ADONAI (le Seigneur)
  • ELOHIM (Dieu), uniquement lorsque le Tétragramme était juxtaposé à Adonaï, pour éviter la répétition Adonaï Adonaï

 

D’autre part, lors de l’exil à Babylone, au VIe siècle avant J.-C., l’usage de l’hébreu céda la place à l’araméen, la langue internationale de l’époque.

 

Une prononciation erronée

 

            Pour éviter que toutes les Ecritures hébraïques suivent le même sort que le Tétragramme, dont la prononciation était à jamais perdue, un groupe de savants juifs, appelés les Massorètes, inventèrent  un système de signes pour exprimer les voyelles afin que le texte soit fixé définitivement et qu’un plus grand nombre de personnes puissent le lire elles-mêmes.

            Ce travail dura plusieurs siècles (du Ve au VIIIe siècle après J.-C. environ). Ces signes sont un ensemble de points et de barres qu’ils placèrent au-dessous des consonnes (dans certains cas au-dessus d’elles ou entre elles) toujours par respect pour le texte  écrit auquel ils ne voulaient absolument rien changer. Pour la même raison encore, ils recopièrent.

 

2.- Adonaï

Adonaï « Seigneur Maître » est une expression appliquée de bonne heure au Dieu d’Israël (Genèse 15.2 ,8 ; 18.3 ; 27,30 etc)

Ce mot est utilisé 427 fois  dans l’Ancien Testament  et cité 144 fois dans le Nouveau Testament pour désigner la personne du Christ (1.Corinthiens 1.2,3,7,8,9,10)

Adonaï, pluriel de majesté du mot ADON, le Seigneur qui, toujours par respect pour le « nom » fut systématiquement substitué  à celui de Yahvé, dans la lecture de la Bible à partir du 3ème siècle avant Jésus-Christ.

Afin de rappeler aux lecteurs qu’ils devaient remplacer l’un par l’autre, les copistes prirent l’habitude de placer les voyelles du mot Adonaï (en hébreu EOA) sous les consonnes du télégramme sacré (YHVH). Les lecteurs de notre propre civilisation, d’abord non avertis, ont cru devoir lire ensemble des consonnes YHVH et les voyelles EOA, ce qui donnait en français le mot YEHOVAH ou pire, JEHOVAH, rien d’autre qu’un barbarisme.

 

Il y a une vingtaine de passages par lesquels Dieu  révèle son nom :

 

  • Dieu est celui qui est.

Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis ». Et il ajouta « c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël » (le tétragrammaton – cf. Jean 8.56-59 ; Exode 3.14)

 

  • Dieu est Eternel.

« Car je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 11.44)

« Chantez à Dieu, célébrez son nom, l’Eternel est son nom (Psaumes 68.5)

            (Psaumes 83.19 ; Esaïe 42.8 ; Psaumes 100.3 ; 118-27)

 

  • Dieu est notre Père céleste.

       (Matthieu 6.9 ; 1 Thessaloniciens 3.11 ; 2 Timothée 2.16)

 

  • Dieu est le Très Haut        (Psaumes 83.19 – Psaumes 97.9)

 

C’est aussi le Dieu des Armées (Esaïe 54.5). Le Dieu d’Israël, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Jérusalem, de David, des Hébreux, de gloire etc.

 

3.- Elohim

L’expression ELOHIM  signifie «  être fort puissant » qui est appliquée comme il convient au Dieu créateur.

Il revient 2.312 fois dans l’Ancien Testament pour les catholiques 2.550 fois, d’autres sources disent 2.606 fois.

Pluriel de majesté ou d’intensité du mot ELOAH en arabe ILAH, d’où AL-ILAH qui a donné ALLAH, tiré du même mot EL qui désigne la divinité pour l’ensemble des Sémites.

On peut dire sous ce nom de EL devenu ELOHIM, ou simplement suivi d’un qualificatif tel que « Très Haut » ou « Tout Puissant » que les patriarches ont connu le vrai Dieu.

Chez leurs parents orientaux, EL demeurera le nom du père des dieux ou du Dieu suprême.

Nous rencontrons Elohim pour la première fois dans le premier verset de la Bible :

            « Au commencement Dieu (Elohim) créa le ciel et la terre »

Elohim est un nom pluriel, employé pour nommer le Dieu unique de l’univers, celui qui est un. Des plus, ce nom pluriel est toujours assorti d’un verbe au singulier. Il est le seul Dieu, mais il possède une qualité plurielle qui nous dépasse, mais qui est tout à fait en accord avec l’idée que Jésus et le Saint-Esprit font partie de lui. Nous trouvons Elohim un peu plus loin dans le récit de la création au moment où Dieu décide de créer l’homme. Le Dieu unique de la création dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1.26)

N’oublions pas que Jésus est « l’image du Dieu invisible (Colossiens 1.15)

Après qu’Adam et Eve se sont séparés de Dieu par le péché, Dieu se parle encore en Genèse 3.22 : L’Eternel Dieu (Yahvé Elohim) dit : « Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous… »

De toute évidence, le Dieu unique comprend une qualité qui est présentée au pluriel que nous ne pouvons pas comprendre,  mais qui ouvre la porte au Fils et au Saint-Esprit.

Lorsque nous baptisons, l’Evangile nous ordonne de baptiser « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28.19).

Ce mot est au singulier, mais nous baptisons au nom unique qu’ils partagent entre eux.

 

Yahweh’Elohim

L’emploi de l’appellation « l’Eternel Dieu » (□лͻx лɿлτ – Yahweh’Elohim) plutôt que du nom simple « Dieu », comme c’est le cas en Genèse 1.1-2.3, n’implique pas non plus l’existence  d’un autre auteur ou d’une source différente, quoi qu’en disent certains. Le terme le plus courant pour désigner Dieu dans l’Ancien Testament est Elohim mais Yahweh est son nom propre, uniquement employé par Israël. Par conséquent l’auteur emploie le nom composé de Yahweh’Elohim en Genèse 2.4 pour décrire l’intimité de la relation entre Dieu, le premier homme et la première femme dans le jardin d’Eden. La combinaison de ces deux  noms a probablement pour objectif théologique d’insister sur le fait que, comme le révèle ce récit, Dieu est à la fois le créateur de l’univers et le Dieu d’Israël. On observe la même chose en Exode 9.30 où la plaie de la grêle a pour but  d’appeler Pharaon et les Egyptiens à « craindre […] l’Eternel Dieu » (Yahweh’Elohim). Ils doivent comprendre que « Yahweh n’est pas que la divinité nationale d’Israël, mais le Dieu souverain qui est aux commandes de toute la création ».

 

Passages   concernant   l’Eternel  Dieu    dans   l’Ancien  Testament

 

 attribués   à    Christ  dans   le   Nouveau  Testament

 

 

 

Premier passage

 

  • Ancien Testament

 

Yahvé

 

Une voix crie :

« Préparez au désert le chemin de l’Eternel. Aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu » (Esaïe 40.3)

Ce passage prophétisait l’ouverture du chemin que Jean Baptiste allait effectuer pour Jésus.

 

            « Voici, j’enverrai mon messager, il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3.1)

 

  • Nouveau Testament

 

Christ

 

Jean est celui qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète lorsqu’il dit :

«C’est ici la voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers » (Matthieu 3.3 – cf.  Marc 1.3)

 

Le lecteur remarquera que « le chemin de l’Eternel » en Esaïe est rendu « le chemin du Seigneur » dans les Evangiles lorsque cette expression est attribuée à Christ dans le Nouveau Testament.

 

Deuxième passage

 

  • Ancien Testament

 

 « Afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel » (Deutéronome 8.3b)

 

Yahvé  est ici rendu par l’Eternel

 

  • Nouveau Testament

 

Le tentateur s’étant approché lui dit  (à Jésus) :

« Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains »

Jésus répondit :

« Il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche  de Dieu. (Matthieu 4.4)

 

Yahvé est traduit par Dieu (théos)

Nous apprenons que Dieu est une traduction acceptable pour Yahvé / Eternel.

 

Troisième passage

 

  • Ancien Testament

 

 « C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter » (v.13)

« Et il sera un sanctuaire mais aussi une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem »

(v.14)                                                                                                            (Esaïe 8.13,14)

 

Cette prophétie d’Esaïe concerne Christ

 

  • Nouveau Testament

 

« L’honneur est donc pour vous qui croyez, mais pour les incrédules, la pierre qu’on rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement, et un rocher de scandale »                                                                                      (1 Pierre 2.7)

 

De toute évidence cette affirmation de Pierre concerne Jésus, c’est Christ qui est la pierre angulaire et c’est sur lui que fut bâtie son Eglise cf. Matthieu 16.18 : «Sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise » Sur Christ et non sur Pierre

 

Quatrième passage

 

  • Ancien Testament

 

Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur l’Eternel des armées

            « Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi, il n’y a point de Dieu (Esaïe 44.6)

 

  • Nouveau Testament

 

Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant :
            « Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, le vivant. J’étais mort et voici que je suis
            vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.
               (Apocalypse 1.17,18)

 

Passage attribué à l’Eternel des armées par Esaïe dans l’Ancien Testament, attribué à Christ par Jean dans le livre de l’Apocalypse, Nouveau Testament

 

Cinquième passage

 

  • Ancien Testament

 

« J’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des Armées »                                                                                          (Esaïe 6.5)

 

Et dans le même chapitre d’Esaïe

 

J’entendis la voix du Seigneur disant :

            « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ?

            Je répondis :

            « Me voici, envoie-moi »

 

Il dit alors :

            « Va, et dis à ce peuple, vous entendrez, et vous ne comprendrez point ; vous verrez, et vous ne

saisirez point »                                                                                               (Esaïe 6 : 8,9)

 

La voix du seigneur entendue par Esaïe le prophète est la voix du Roi, l’Eternel des Armées. Ce même passage sera repris par Jean dans l’Evangile et attribué à Jésus. C’est un passage  prophétisant la mission de l’envoyé de l’Eternel (Jésus)

 

  • Nouveau Testament

 

En parlant des miracles que Jésus a accomplis et dont le peuple ne croyait pas en lui (Jean 12.37)

 

Aussi ne  pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore :

« Il a aveuglé leurs yeux : et il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent du cœur, qu’ils ne se convertissent et que je ne les guérisse (Jean 6.39-41)

 

Sixième passage

 

  • Ancien Testament

 

Le prophète Joël annonce  que :

            « Quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé »                                         (Joël 2.32)

 

Cette même déclaration a été reprise par l’apôtre Pierre dans son discours le jour de la Pentecôte, en Actes, chapitre deux. Pierre annonçait le salut au nom de Jésus.

 

  • Nouveau Testament

 

Et Pierre, citant une prophétie de Joël, dans son sermon le jour de la Pentecôte, déclare :

Alors, Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix et leur parla en ces termes :

« Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci…, ces gens ne sont pas ivres…. Mais, c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël :… Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront…. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé »

 

Le lecteur remarquera, dans l’Ancien Testament, celui qui sera sauvé invoquera le nom de l’Eternel. Dans le Nouveau Testament, l’accomplissement de la prophétie veut que l’on invoque le nom du seigneur.

 

De quel Seigneur s’agit-il ?

 « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur  que Dieu l’a ressuscité  des morts, tu seras sauvé »  – l’apôtre Paul    (Romains 10.9)

« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauve »  (Romains 10.13)

« … il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés »  (Actes 4.12)

 

Le verset précédent nous indique qu’il s’agit de Jésus  (Actes 4.11)

Le Nouveau Testament nous parle de Dieu en tant que Seigneur et Dieu en se servant des mots grecs kurias et théos, le Nouveau Testament étant écrit en grec.

 

 

 

 

Septième passage

 

  • Ancien Testament

 

« Ton trône, O Dieu, est à toujours ; le sceptre de ton règne est à un sceptre de ton règne

d’équité »                                                                                                     (Psaumes 45.7)

 

Le Psaume 45 est reconnu comme étant un psaume messianique. Le sceptre qu’il porte est signe de son autorité royale. Il dirige par la justice les affaires de son royaume.

 

Les témoins de Jéhovah dans leur traduction du Monde Nouveau ont mis « Dieu est ton trône ». Il rabaisse ainsi Dieu au rang de trône, c’est une dénaturation.

 

  • Nouveau Testament

 

Mais il a dit au Fils :

« ton trône, O Dieu, est éternel. Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice et tu as haïs l’iniquité ; c’est pourquoi, O Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie »

Et encore :

« Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre et les cieux sont l’ouvrage de tes mains »                                                                                         (Hébreux 1.8-10)

 

Les versets 7 et 8 du Psaume 45 sont cités de la version des Septante (LXX) de l’Ancien Testament et appliqués à Jésus le Messie.

Il ne peut y avoir de doute quant au sens de cette application dans l’épitre aux Hébreux, car la citation et introduite par les mots : il  dit « Mais au Fils » il dit

 

Huitième passage

 

  • Ancien Testament

 

L’Eternel me dit

 « Jette le au potier ce prix magnifique auquel ils m’ont estimé ! et je pris les trente sicles d’argent, et je les jetai dans la maison de l’Eternel pour le potier »                    (Zacharie 1.13)

 

Ici l’Eternel s’identifie avec celui qui sera trahi et vendu au prix de trente pièces d’argent, cet argent qui a servi à acheter le champ du potier                                     (cf. Matthieu 27.8-10)

Celui qui a été vendu pour 30 pièces d’argent était Jésus.

Cette prophétie ne pourrait être interprétée si le Messie n’était pas celui qu’ils ont estimé, pour ce prix : l’Eternel, suivant Zacharie ; Jésus suivant les Evangiles

 

  • Nouveau Testament

 

Et après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang.

Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète. Ils ont pris les trente pièces d’argent.                                                                                       (Matthieu 27.7-9)

 

 

 

 

Neuvième passage

 

  • Ancien Testament

 

« Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Et ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils  pleureront  sur lui comme on pleure sur un fils unique »                                     (Zacharie 12.10)

Le texte de Zacharie identifie celui qu’ils ont percé à l’Eternel lui-même, voir les premiers versets du chapitre.            

 

  • Nouveau Testament

 

Ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie. Aucun de ses os ne sera brisé. Et ailleurs l’Ecriture dit encore : « Ils verront celui qu’ils ont percé ».                               (Jean 19.36,37)

 

L’Evangile attribue ce texte à Jésus lui-même

 

Dixième  passage

 

  • Ancien Testament

 

« Et toi Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira  pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte au temps anciens, aux jours de l’éternité »

                                                                                                                                                                (Michée 5.1)

Celui qui naîtra à Bethléem est donc celui dont l’origine remonte aux jours de l’éternité. On ne peut s’exprimer de la sorte pour un être qui a été créé.

 

  • Nouveau Testament

 

« Et toi, Bethléem, terre de  Juda, tu n’es certes pas la moindre  entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple »                          (Matthieu 2.6)

 

« L’Ecriture  ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David et du village de Bethléem, où était David, que le Christ doit venir »                                                                       (Jean 7.42)

 

Onzième passage

 

  • Ancien Testament

 

« Nous somme depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas et qui n’est point appelé de ton nom… Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais, les montagnes s’ébranleraient devant toi ;                                                                                 (Esaïe 3.19)

 

Et, comme pour répondre à cet appel, l’Eternel par l’intermédiaire du prophète Zacharie répond :

« Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j’habiterai au milieu de toi, dit l’Eternel »                                                                            (Zacharie 2.10)

 

  • Nouveau Testament

 

« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé « sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du  Père « 

              (Jean1.14)

 

Les Juifs, qui attendaient  à ce que Dieu vienne sur la terre, ont rejeté Jésus, refusant de croire à sa divinité. Les Juifs n’ont pas vu la réponse de Dieu à leur attente.

Ceux qui n’acceptent pas et ne reconnaissent pas en Jésus la divinité du Verbe, sont coupables du même péché que les Juifs. Jésus dit un jour à la foule

 

« Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez tous dans vos péchés »         (Jean 8.24)

 

 

 


Christ   dans   le     Nouveau  Testament

 

Dans l’Evangile de Jean.

 

Outre le premier chapitre de Jean où Jésus est identifié à la Parole, Jean déclare que la Parole était avec Dieu au commencement, et que la Parole était Dieu.

Autrement dit : Jésus était Dieu.

 

            A maintes reprises, Jésus s’est identifié à l’Eternel Jahve, nombre de ses affirmations sont dans l’évangile de Jean.

 

  • Première controverse

            Celle-ci n’est pas prélevée des récits d’Athanase ou de Grégoire de Naziance mais de la traduction du Nouveau Monde : il faut entendre les Témoins de Jéhovah. Je m’explique et reprend l’Evangile de Jean au chapitre un.

 

  • La version Louis Segond

«  Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu »

 

  • La traduction du Monde Nouveau (des Témoins de Jéhovah)

« Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu »

 

Si la traduction du Monde Nouveau s’est permis de traduire avec un « d » minuscule le nom de Dieu,  le lecteur est en droit d’obtenir une réponse et l’explication la plus plausible semble apportée par Charles White dans son étude « Réponse aux Témoins de Jéhovah sur la Divinité du Christ »

Deux raisons sont offertes, l’une grammaticale, l’autre théologique.

Voici la raison grammaticale : on traduit le mot théos (Dieu en grec) avec un (d) majuscule quand il est précédé de l’article ho et avec un « d » minuscule, lorsque cet article est absent.

Cette explication est donnée dans l’appendice de la traduction du Nouveau Monde, version anglaise, 1951, page 773-777.

            Un regard dans un lexique ou une traduction interlinéaire du Nouveau Testament montrera que cette règle est arbitraire et qu’il y a beaucoup de versets dans le Nouveau Testament où le mot théos, n’ayant pas l’article est traduit avec un « d »majuscule. Quatre de ces versets se trouvent dans le premier chapitre de l’Evangile de Jean. Si le « Monde Nouveau » a établi cette règle, elle devait alors être respectée dans leur traduction.

Au verset 6 de Jean 1, le mot théos est sans article.  Selon la règle établie par le Monde Nouveau, le mot théos devrait être traduit par un « d » minuscule, comme dans le premier verset, mais il est traduit avec un « d » majuscule.

            « Un homme parut qui était envoyé comme représentant de Dieu, son nom était Jean »

                                                                                           Traduction du Monde Nouveau Jean 1.6

 

Idem dans les versets 12,13 et 18, le nom de Dieu est traduit avec une majuscule sans qu’il n’y ait au préalable pas d’article devant théos.

Lorsque l’on établit une règle, la déontologie veut que l’on applique la règle établie. Cette règle n’a été inventée que pour se soustraire  à une situation fâcheuse dans la traduction du premier verset du chapitre.

La traduction du Nouveau Monde des Témoins mérite encore une réflexion : Si le Christ est dieu ou un dieu, il serait donc un dieu inférieur au Dieu suprême et dès lors cette supposition serait en pleine contradiction avec ce que le prophète Esaïe déclare ;

« Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre hors de moi, il n’y a point de Dieu »                                                                                           (Esaïe 45.5)

Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu et qu’il n’y a point de dieu auprès de moi »

                                                                                                          (Deutéronome 32.39)

 

Dans l’Evangile de Jean 1.3, nous lisons :

            « Toutes choses ont été faites par elle » (par la parole) 

Si cela est bien exact, et si le Christ serait un dieu qui a été créé, le Christ se situe dans l’étrange position de s’être créé lui-même !

Concernant l’explication grammaticale apportée dans Jean 1.1, « La Parole était Dieu », qu’il me soit permis de réitérer l’explication apportée dans ma première étude sur la divinité de Jésus, étude que j’avais produite en 1974 :

« Au commencement était la Parole, (le Christ) et la parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu »

                                                                                                                                        (Jean 1.1)

Le verbe « était » implique et explique l’existence éternelle. La parole était Dieu et non « un dieu » (version des témoins de Jéhovah).

 

Dans l’original, on note l’absence d’un article devant le mot « Théos ». Ce mot est pris comme attribut.

Exemple :       Jean 4 :24 « Dieu est Esprit » et non un esprit

Matthieu 27 :54 « Assurément, cet homme était fils de Dieu » et non un fils de Dieu.

 

L’attribut est sans l’article, car il décrit la nature, la qualité de la Parole ou son essence divine, mais point son identité qui est distincte du Père.

Par conséquent, ce texte affirme :

  • La Parole existe en dehors du temps,
  • Sa nature, Dieu en essence.

L’attribut ne prend jamais d’article dans le grec.

 

Les anciens manuscrits grecs du Nouveau Testament sont écrits entièrement en majuscules (lettres onciales). Mettre une minuscule serait une violation de la grammaire grecque applicable.

Exemple :       Hébreux 10 :3 « C’est une  chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant »

Le grec n’a pas d’article défini avec « Théos » (Dieu). Notre traduction ne la rend donc pas

« dieu » mais « Dieu »

Si la Parole est un dieu inférieur, c’est professer le Polythéisme.

 

« Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face »                                                    (Exode 20 :3)

« Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu près de moi »

                                                                                                                    (Deutéronome 32 :39)

 

UN SEUL DIEU DOIT ETRE ADORE.

 

La Parole ou encore Pensée – Puissance – manifestation de la raison.                                                                  

Cf. voir à la fin de cette étude la liste d’ouvrages ayant trait aux doctrines du mouvement des Témoins de Jéhovah.

 

 

 

Paroles de Jésus-Christ concernant lui-même

 

Jésus reprit donc la parole  et leur dit :

« En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement »

    (Jean 5.19)

Le Fils  est indépendant  du Père mais pourvu de la même puissance que le Père

(Jean 8.58,59)

Jésus leur dit :

« En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fut, je suis »

Là-dessus ils prirent des pierres pour les jeter contre lui !                                       (Jean 8.58,59)

 

            Le « Je suis » du Christ est pour le moins surprenant. En entendant prononcer le tétragrammaton par le Messie, on ne peut s’empêcher d’évoquer la scène de l’exode.

 

Moise dit à Dieu, « J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : le Dieu  de vos pères m’envoie vers vous. Mais s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrais-je ? Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis ». Et il ajouta : «  c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle – je suis – m’a envoyé vers vous ».

         (Exode 3,13,14)

 

En entendant le Christ, se revendiquant  de cette même appellation qui est un mode divin de s’exprimer, ce qui était outrageant pour les juifs, ce n’est pas parce que Jésus n’avait pas encore cinquante ans et qu’il prétendait avoir vu Abraham qu’ils prirent des pierres pour les jeter contre Jésus mais parce qu’ils avaient été saisis par l’appellation du mode divin de se revendiquer. La même appellation utilisée par Dieu dans l’Exode.                  

 

« Moi et le Père nous somme un »,  alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider »                                                                                              (Jean 10.30.31)

 

            Cette déclaration de Jésus le place en désaccord avec les Juifs et, plus encore, les  Juifs outragés prennent à nouveau des pierres pour lui lancer. Quel peut  être le motif de cet outrage pour les Juifs sinon avoir proféré un blasphème, le fait que Jésus s’identifie de Nouveau à Dieu. « Toi qui es un homme tu te fais Dieu » car c’est plus que s’identifier. Jésus, par ces paroles, témoignait être en union d’esprit avec le Père.

 

            Lorsque Jésus déclare « Moi et le Père » nous ne nous imaginons pas deux dieux ou un grand Dieu et un petit dieu.

 

Notre intelligence ne conçoit pas le Père sans saisir également le Fils dans lequel brillent Sa vivante image et l’Esprit dans lequel apparaissent Sa puissance et Sa force

 

« Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé » cf. Jean 14.9. Celui qui m’a vu a  vu le

            Père »

Réponse de Jésus à Philippe.                                                                                       (Jean 12.45)

 

            Jésus déclarait avec force puisqu’il s’écriait que : celui qui croyait en lui, croyait « simultanément »  en celui qui l’avait  envoyé (v.44), c’est-à-dire en Dieu, son père.

C’est une identité interchangeable, d’une autorité unique, l’essence même du caractère divin dans leur ressemblance.                                                                                                                                                                      

« Si vous me connaissiez, vous connaitriez mon Père et, dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu ».                                                                            (Jean 14.7)

 

                Outre l’incarnation dans un corps physique, le message de Jésus est aussi le message du Père, celui d’un même esprit, d’une même provenance, d’une même identité.

 

            « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ».                (Jean 14.10)

            « Croyez-moi, je suis dans le Père et le Père est en moi »                                 (Jean 14.11)

 

Ces trois dernières déclarations sont en réponse à Philippe lors de sa demande à Jésus :

            « Seigneur, montre-nous le Père » (Jean 14.8). Quand Jésus dit qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, le grec dit bien dans et en, ce qui n’est pas une union simplement mais qui relève d’une même essence, ce qu’Athanase, dans sa théologie, relèverais d’une convenance épistémologique de l’Homoousion. Cela ne nous donne pas la liberté de qualifier le « Je suis dans le Père », d’une simple union avec le Père.       

Ne prenons donc pas la liberté d’altérer  le texte original  dicté sous  l’inspiration du Saint-Esprit.                                                                                                                               (Jean 12.41)

 

L’apôtre fait allusion à la vision prophétique d’Esaïe (6)

Faisant référence à la vision d’Esaïe, l’apôtre Jean déclare qu’Esaïe affirme des choses lorsqu’il vit  la gloire du Seigneur assis sur un trône très élevé (Esaïe 6.1) et qu’ainsi, il parla de lui (sous-entendu  dans l’évangile de Jean, de Jésus, Jean attribue les paroles d’Esaïe à Jésus                                                                                                                            

« Esaïe dit ces choses lorsqu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui ».        (Jean 12.41)

 

            Si Jésus participait à la gloire de Dieu, il a dû y participer avec Dieu, car la Parole était Dieu                                                                                                                           (Jean 1.1)

Jean déclare :

« Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire  comme la gloire du Fils unique venu du Père »                                                                                                           (Jean 1.14)

 

Au chapitre 17, toujours dans l’Evangile de Jean, Jésus demande à Dieu de le glorifier :

« Et maintenant toi, Père, glorifie moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais  auprès de toi avant que le monde fût. »                                                                            (Jean 17.5)

 

La gloire de Jésus étant aussi la gloire du Père :

« Je suis l’Eternel et c’est là mon nom, et je ne donnerai pas ma gloire à un autre… »

(Esaïe 42.8)

 

Il n’y a pas d’autre explication ! Jean parle bien de la gloire de Jésus qui était aussi la gloire du Père.

            Thomas  répondit à Jésus  « mon Seigneur et mon Dieu » !                         (Jean 20.28)

 

            Thomas n’ayant pas été présent lors de la première manifestation de Jésus à ses apôtres après sa résurrection, refuse d’y croire à moins de voir dans le corps de Jésus les marques de sa souffrance.

            Lorsque Jésus apparaît une deuxième fois, cette fois en présence de Thomas, Jésus présente les preuves voulues. Thomas est convaincu. Thomas s’exclame alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ».

Il est clair que Jésus, lors de la tentation  avait rétorqué à Satan  (Matthieu 4.10) : il est écrit (dans la loi) « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul ».

Ce même enseignement est réitéré à plusieurs reprises  dans la parole, et l’expression  de l’adoration  accordée à Jésus également.

 

            Ce passage est plutôt embarrassant pour ceux qui nie la divinité de Jésus, Tout aussi embarrassant  pour l’interprétation de 7 autres passages déclarant que plusieurs se prosternèrent  devant Jésus : le lépreux (Jaïrus dont Jésus a ressuscité sa fille, ses disciples après avoir vu Jésus marcher sur l’eau, la femme cananéenne, l’aveugle né,  les femmes, après la résurrection de Jésus, ses disciples avant qu’il soit enlevé aux cieux (Matthieu 8.2 ; 9.18 ; 14.33 ; 15.25 ; 28 ; 9.17   – Jean 9.35,38)

                Ces  versets contrastent  avec Actes 10.26, lorsqu’ à Césarée, Corneille, un centenier   romain dans la cohorte dite italienne  qui était allé au-devant de l’apôtre Pierre, tomba à ses Pieds et se prosterna. Mais  Pierre le releva en disant : « Lève-toi, moi aussi je suis un homme »

                                                                                                                                  (Actes 10.26)

Pourquoi  le releva-t-il ?

Je consulte ce qu’adorer signifie :

CNRTL           : Outils et ressources pour un traitement optimisé de la langue

            « Eprouvé, un profond respect, de l’adoration….. »

Encyclopédie en ligne : Thésaurus :

Dictionnaire  de définition et plus      « s’incliner, s’abaisser, très bas en signe d’adoration

                                    Synonymes :    se prosterner, adorer, être à plat ventre, s’agenouiller, s’humilier, se courber, s’étendre

Grand Robert : Etym. 1329 : étendre à terre, prostration

                                    1428 : s’abaisser, s’incliner en avant très bas, dans une attitude d’adoration                                                                                    

 

Sachant  qu’on ne peut adorer que Dieu seul  (Deutéronome 6.13 ; Luc 4.8)  il est non seulement évident  que Pierre releva Corneille, mais encore que lorsque l’apôtre  Jean en Apocalypse 19.10, tomba au pied de l’ange  pour l’adorer ; l’ange lui dit :

« Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu… »       (Apocalypse 19.10  – cf Apoc. 22.9)

 

            Il est dès lors tout à fait acceptable  d’admettre l’attribution des paroles adressées au Fils si nous prenons en référence  le premier chapitre de l’épitre aux Hébreux :

            « Et lorsqu’il introduit de nouveau  dans le monde  le premier-né (le Fils, c’est-à-dire Jésus), il dit :

            « Que tous les anges de Dieu l’adorent ! »                                                 (Hébreux 1.6)

 

 

Jésus dans   les   Evangiles

 

Jésus demande à ses disciples

            « Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme »?  v.13         

Et vous, leur dit-il : « que dites-vous que je suis » ?

Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant »                    (Matthieu 16.15,16) 

 

En confessant que Jésus était le Christ, Pierre affirmait que Jésus était le Messie attendu (xpiστσs, Christos)  l’équivalent grec du mot  hébreu traduit par «   Messie » (Hashiach) signifiant qu’il était Celui que Dieu avait choisi  pour être son « oint » Celui qui est consacré ou oint.

Dès la première rencontre avec Jésus, André, le frère de Simon Pierre avait déclaré que Jésus  était le Messie                                                                                                      (Jean 1.41)

 

Le Fils  du Dieu vivant était également un titre messianique.

 

Ceux à l’époque de Jésus s’attendraient à un Messie qui a un trône éternel. Cette opinion était basée sur les promesses faites à David :

            « Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couchés, avec tes pères,

j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles et j’affirmerai ton règne  Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom et j’affirmerai  pour toujours le trône de son royaume.                                                                                                     (Samuel 7.12.13)

 

La promesse  se rapporte avant tout  à l’élévation du Fils sur le trône de son père, comme le prouve verset 13 et les paroles parallèles de 1 Chroniques 28.5 et 6          mais en même temps, il est manifeste  que, dans la personne de Salomon est comprise sa  descendance toute entière.

 

            Dans la personne de Salomon est comprise sa descendance tout entière car les versets 14 à 16 n’ont de sens qu’en admettant l’extension de cette promesse à toute la race de David. Jésus est bien le Fils qui fut élevé sur le trône de son Père, le Fils du Très Haut, selon l’annonce faite par l’ange Gabriel avant la naissance de Jésus.

Jésus avait conscience d’être Fils de l’Eternel. Même à un âge très jeune, Jésus avait rétorqué à ses parents qui le cherchaient qu’il devait s’occuper des affaires de son Père (Luc 2.41-52). Jésus était alors âgé de 12 ans et, lorsque ses apôtres confessaient qu’il était « Fils de Dieu » ils reconnaissaient Son pouvoir et Sa divinité.

 

Actes 20.28 « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques pour paître l’Eglise du Seigneur (l’Eglise de Dieu) qu’il s’est acquise par son propre sang »                                                                                                       

[Eglise de Dieu – version Segond révisée, appelée 1978] selon le texte grec. Cf. manuscrits : Vaticanus, Sinaïticus, la Vulgate, le Syriaque.

Le Christ a donné son propre sang pour l’Eglise qu’il a bâtie, l’Eglise de Dieu (1.Corinthiens 1.2). Le sang de Christ est aussi le sang de Dieu, le sang par lequel nous avons obtenu une rédemption éternelle.

 

Romains 9.5 : « Et les promesses, et les patriarches, et de qui est issus, selon la chair, le Christ »,  qui et au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! »                                    

Ce passage est correctement traduit du grec. Je résume : « Christ selon la chair, lui étant au-dessus de toutes choses, Dieu béni pour les âges »  Il serait incorrect  d’ajouter entre le mot Dieu et béni le mot « soit » comme l’ont fait les Témoins de Jéhovah, dans leur version ; cela altérerait le sens du passage !

 

2 Corinthiens 5.19 « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses… »                                                                         

Une autre grave distorsion est l’ajoute faite « par le moyen du Christ » (Bible du Nouveau Monde de témoins de J.). La traduction littérale  du grec est celle-ci : « théos èn én Christo » « Dieu était en Christ »

 

Philippiens 2.5-10 : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu »            les vss 5 et 6

Il n’y a pas d’usurpation de la part de Jésus d’être une proie à arracher d’être égal avec Dieu. On ne peut usurper ce que l’on possède déjà ! Jésus n’est pas devenu inférieur. Jésus s’est soumis dans l’économie de la rédemption, soumission et infériorité sont deux choses distinctes.

Jésus ne s’est pas seulement soumis au Père, mais également à ses ennemis afin de les racheter de la mort. Jésus a  dit : « Personne ne m’ôte ma vie. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre »                                                                                                                            Jean 10.17

 

Colossiens 1.15-18 :« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toues choses et toutes choses subsistent en lui.

Il est la tête du corps de l’Eglise ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.

 

 

Texte grec :    öτi έv aùτὤ ἑkτioƟɳ τà лóvτo ἑv τoἳs oὺpavoἳs kai ἑлi tἤs yἤs

                        parce qu’en lui furent créées les toutes choses dans les cieux et sur la terre.

 

Version du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah : « Parce que par son entremise toutes les (autres) choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trône, seigneuries ou gouvernements ou autorités. Toutes les (autres) choses ont été créées par son intermédiaire et pour lui. Et il est, lui, avant toutes les (autres) choses sont entrées dans l’existence ».

 

            L’apôtre Paul, comme l’apôtre Jean, enseigne que tout ce qui a été créé a été créé en Jésus-Christ (Col.1.16.17). Jésus est donc le créateur de toutes choses, le chef et l’auteur de la création s’excluant par là-même  de faire partie de cette création, ce qui oblige les Témoins de Jéhovah, pour soutenir leur doctrine, d’introduire dans le texte à trois reprises le mot « autre » : il a créé toutes les autres choses. Les Témoins ont mis ces mots entre crochets. Ce passage n’a pas besoin de clarification. La torsion du passage est évidente. Les mots « autres » ne se trouvent pas dans le texte original. En grec un adjectif qualificatif ou indéfini, un participe, employés substantivement au genre neutre désignent des choses matérielles et moins fréquemment des créatures douées de vie. Dans les versets 16 et 20, « ta panta », [littéralement : les toutes choses et êtres] englobe au pluriel neutre la totalité de ce qui existe ou a existé, matière et vie à l’exclusion de celui qui crée. La traduction des Témoins de Jéhovah laisse entendre que Christ ne serait qu’une créature parmi d’autres. En Hébreux 2.10, la même expression grecque est utilisée deux fois pour évoquer la souveraineté de Dieu (les toutes choses et êtres) mais, dans ce cas, la traduction des Témoins de Jéhovah  n’ajoute pas « autres ». Pourquoi ?

            Les témoins de Jéhovah ont une longueur d’avance sur Arius. J’entends Polycarpe répéter à nouveau l’expression « le premier-né de Satan ».

 

Revenons au verset 18 de Colossiens 1 :

« Il est la tête du corps de l’Eglise, il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier »                                                                                             v.18

« Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en lui »                                                    v.19

 

Le terme grec utilisé pour « premier-né –  prostoktisis » ne signifie pas que Dieu ait été créé. Cette expression était utilisée en relation avec un rang, une position, une fonction ou encore un héritage.

 

En Psaumes 89 :27, David, qui était le plus jeune fils d’Esaï  était appelé par Jéhovah le « premier-né ». Cela est dû à l’élévation de David à la position prééminente dans la nation élue de Dieu et dans son alliance avec David pour une dynastie de rois (Psaumes 89 :27). Dans cette position, David représente prophétiquement le Messie.

David est appelé le « premier-né » alors que ses frères étaient plus âgés que lui.

« Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi hériter de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde »                                                     Hébreux 1.2

Un autre exemple se situe en Jérémie 31.9 où Ephraïm est appelé le « premier-né » alors que son frère était plus âgé (Genèse 48.18).

Le fils premier-né dans une famille recevait une double part de tout héritage (Deutéronome 21.17). Il devenait chef de famille après le décès du père.

 

En 1 Chronique 26.10. Chimri est présenté comme étant le premier-né de Hosa. Il n’était pas le premier à naître mais son père l’a « établi chef »

En Exode  4.22, Dieu dit au sujet d’Israël qu’il « est mon fils, mon premier-né ». Israël n’est pas la première nation créée par Dieu, mais elle était sa nation préférée et prééminente.

 

En Psaume 89.28. Avec de probables implications pour le Messie, Dieu dit :

            « Je ferai de lui le premier-né, le plus haut placé des rois de la terre ».

David n’était pas le premier-né de la terre ni même le premier roi d’Israël, mais Dieu a fait de lui « le plus haut placé des rois de la terre », c’est-à-dire, le premier-né. L’expression « plus haut placé » nous apporte le sens de « premier-né ».

 

En Jérémie 31.9. « Car je suis un Père pour Israël et Ephraïm est mon premier-né ».

Etre premier-né ne dépendait pas entièrement de l’ordre de naissance, mais d’une décision du père ou de Dieu. Manassé était plus âgé qu’Ephraïm, Jacob a ainsi opéré lorsqu’il a donné la bénédiction  aux deux fils de Joseph. Joseph a bien essayé de corriger son père Jacob, mais ce dernier lui a rétorqué qu’il agissait en connaissance de cause.

Israël (Jacob) étendit sa main droite et la posa sur la tête d’Ephraïm et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé ; ce fut avec l’intention qu’il posa ses mains ainsi car Manassé était le premier-né.

Et Joseph dit à son père : « pas ainsi mon père car celui-ci est le premier-né, pose ta main droite sur sa tête.

Son père refusa et dit : « Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations »                                                                                                             Genèse 48.14,18,19

 

En Hébreux 12.23. L’écrivain fait mention « de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux ». Il s’agit des chrétiens qui sont tous des « premiers-nés », des enfants  privilégiés de Dieu. Comment des milliers de chrétiens pourraient-ils tous être des premiers-nés ?

Jésus est « le premier-né de toute création » parce que

            a.- En lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre

            b.- Tout a été créé par lui et pour lui

            c.- Il est avant toute chose et tout subsiste en lui

            d.- Il est la tête du corps de l’Eglise

            e.- Il est le commencement…. et pas le premier à commencer

 

Apocalypse 3.14. Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée. Voici ce qu’il dit :

« L’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu »

La Colombe déclare « l’auteur de la création de Dieu ». On pourrait dire aussi la source  de la création. La parole de Dieu n’est pas le oui et le non (2 Corinthiens 1.17,18). Le mot grec « arkhé » peut se traduire de diverses façons : [principe, auteur, commencement, primauté, chef]. Les Témoins de Jéhovah le traduisent « chef » en Luc 12.58 :

                « Ainsi, quand tu te rends chez un chef avec ton adversaire »

En Apocalypse 22.13 nous lisons :

            « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin »

Si Jésus a eu un commencement parce qu’il est « le commencement », en Apocalypse 22.13, alors Dieu aussi a eu un commencement ! Les deux expressions sont identiques mot pour mot.

 

  • Jésus en Apocalypse 1.8

« Je suis l’alpha et l’oméga », dit le Dieu, « celui qui est, qui était et qui vient, le Tout Puissant » 

  • Jésus en Apocalypse 3.14

« Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement  de la création de Dieu

  • Dieu en Apocalypse 21.6

Et il me dit : « c’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin »

  • Jésus en Apocalypse 22.13

« Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin

  • Dieu en Esaïe 44.6

Ainsi parle l’Eternel, le roi d’Israël. Celui qui le rachète, l’Eternel des armées. « Je suis le premier et le dernier. En dehors de moi, il n’y a point de Dieu (Esaïe 43.11) – cf. « c’est moi qui suis  l’Eternel et hors de moi il n’y a point de sauveur. Es.44.8 « il n’y a pas d’autre rocher ». –

  1. 1 Corinthiens 10.4

 

1 Jean 5.20 : « Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est sous la puissance du malin »                                                                                                                             v.19.

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence  pour connaître le véritable ; et nous sommes dans le véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable été la vie éternelle ».                                                              v.20

 

La traduction du grec : « c’est lui le Dieu véritable » en parlant du Christ est correct.

Les Témoins de Jéhovah ont rendu cette expression dans la traduction du Nouveau Monde par « c’est ici ». Ce remplacement a été effectué sans raison linguistique. Ceci  montre une interprétation imposée, ne voulant rendre à Christ la déité exprimées par l’apôtre attribuant que Christ  est le Dieu véritable. Une exégèse sérieuse confirme bien que l’antécédent est bien Jésus-Christ.

 

Henri Blocher précise : le démonstratif « celui-ci » (houtos) exige comme antécédent  le nom qui vient d’être mentionné,  Jésus-Christ. L’exégèse confirme : il y aurait tautologie creuse si l’antécédent était le précédent « véritable »

 

Le sujet de la divinité de Christ a fait couler beaucoup d’encre. C’est un sujet souvent  controversé, un sujet qui fut un cheval de bataille et pour lequel un grand nombre de ces Héros du ciel y ont pris part.  Beaucoup des Pères de l’Eglise ont pris la défense de Christ voulant attester la déité du Fils de Dieu. Alexandre accompagna Athanase  qui exerça une influence prépondérante au Concile de Nicée en 325, un grand débat auquel Phytanas contra les erreurs d’Arius, un prêtre de l’Eglise d’Alexandrie né en l’an 270 : Arius enseignait que le Fils n’a pas existé de toute éternité.

Arius disait  que Jésus n’était pas vraiment Dieu. Athanase 296-373 s’efforça à faire triompher la vérité du consubstantiel (coexistence des personnes de la trinité depuis toute éternité, ce que les ariens niaient pour le Fils. L’ouvrage  d’Athanase « le discours sur l’incarnation du verbe » traite du but de l’incarnation qui est de réparer notre nature en lui rendant l’immortalité perdue. Au nombre des ouvrages d’Athanase signalons aussi « l’apologie contre les ariens » composée vers 348 et dans laquelle il résume les événements écoulés depuis 330. L’arianisme se maintiendra encore pendant trois siècles. D’autres Pères de l’Eglise, Denys d’Alexandrie, Basile, Grégoire de Naziance, Ambroise, Hilaire et ‘autres encore, adoptèrent le même combat dans le but de défendre la divinité de Christ.

L’hérésie, proclamée par Arius, a vu la résurgence de mêmes idées par Charles Thèze Russel (décédé en 1916), fondateur du mouvement des Témoins de Jéhovah et son mouvement, enseignent que Jésus est l’archange Michel, ce qui est en flagrante contradiction avec l’épitre aux Hébreux, déclarant au sujet du Fils de Dieu « que les anges l’adorent » (Hb.1.6), et pourtant l’édition de Watchtower des Témoins de Jéhovah,  édition du 15 mai 1954, affirme la même chose.

 

Sur la question de l’ange, le lecteur consultera Apocalypse 22.9. Les témoins de Jéhovah déclarent que Jésus était la première créature à être formée et que, par la suite, lui et le Père ont créé toutes les autres choses.

Ce chapitre « Jésus Christ-Dieu Tout Puissant-El Gibbor » apportera aux lecteurs quelques lumières sur cet épisode.

Le secret de la vie se trouve en Christ écrivit Ralph  Shallis : Je cite : « Les biologistes découvrirent enfin  qu’à la basse de toute vie terrestre  il y a le code génétique ?

Celui-ci est une véritable informatique d’une portée incalculable. !  Si l’on traduisait en langage courant  toutes les données  contenues  dans le code génétique d’un seul être humain, il faudrait, pour les cadrer, une vaste bibliothèque  de plusieurs centaines ou milliers de tomes gros comme les ouvrages de Molière ou Shakespeare ou comme des encyclopédies qui couvriraient entièrement un mur ou les deux murs d’une grande pièce !

 

Les savants commencent seulement à découvrir ce que la Bible affirme depuis toujours.  Elle nous apprend que le logos  de Dieu  ou autrement dit : Christ – est à l’origine de toutes choses et qu’en lui est la vie.

 

                                                                                                   Chapitre terminé en 2019  –

     Adapté et écrit par J.M. Frérot

 

 

Jésus de Nazareth

 

            Il m’a semblé bon à la fin de cette étude de retransmettre ce cours résumé de l’existence de la vie de Jésus et des faits qui lui sont attribués.

 

            Le Nouveau Testament nous présente la venue de Jésus de Nazareth sur la terre. Plus particulièrement les Evangiles de Matthieu et de Luc, nous décrivent le lieu et les circonstances de sa naissance. L’évangile de Marc accuse les événements à partir de la deuxième année de son ministère  tandis que Jean l’évangéliste nous rapporte seulement vingt jours de la vie de Jésus. Chaque évangile cible son auditoire dans un but qui lui est propre.

Chaque évangile atteste de la mort et de la résurrection du charpentier de Nazareth, mais avant ces événements tragiques, ils dépeignent son ministère public,  le choix de ses disciples et relatent ses enseignements, ses miracles et les nombreuses confrontations avec la classe  religieuse juive.

 

Nous pourrions résumer la vie de Jésus en sept phrases :

  • La période de préparation, période commençant avec sa naissance jusque la tentation.
  • La période d’obscurité, la première année de son ministère débutant avec son premier miracle.
  • La période de popularité, la deuxième année. Le choix de ses disciples à la fille de Jairus.
  • La période d’opposition, la troisième année. La multiplication des pains au bon Samaritain.
  • La période de persécution (six mois).
  • La période de sa passion, dernière semaine jusqu’à la crucifixion.
  • La septième période étant celle, allant de sa résurrection à son ascension Jésus avait annoncé sa résurrection 4 fois à des incroyants et six fois à ses disciples.
  • Huit écrivains, dans le Nouveau Testament attestent ces faits (7 juifs et un non juif « Luc »). 32 paraboles y sont relatées ainsi que 35 miracles. Nous ne devrons pas chercher à justifier les miracles, ils doivent être considérés à la lumière de la personne du Christ. Dans  les évangiles, nous ne trouverons pas trace d’un aspect purement humain du « Fils de l’homme »,  il n’est  donc pas étonnant de lui voir attribuer des œuvres surnaturelles. Si nous acceptons l’image  que les évangiles nous donnent du Christ, alors les miracles cesseront  d’être un obstacle insurmontable. Tous ces faits sont rapportés  par  des auteurs crédibles dont leur honnêteté ne peut être mise en doute.

 

Un mot en ce qui concerne les Paraboles : Jésus enseignait beaucoup en paraboles, ces illustrations avaient force pour présenter le Royaume de Dieu. Chacun pouvait s’y retrouver comme dans la parabole du Semeur et de la Semence. L’élément encourageant que fait apparaître cet enseignement est que Dieu fait partie du processus « la germination de la semence ». Elle croît sans que nous ne sachions comment ! Cet enseignement n’est bénéfique que pour ceux qui placent leur confiance en Dieu et qui le cherchent. Jésus dit en particulier à ses disciples : « c’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu, mais pour ceux du dehors, tout se passe en paraboles »…(Marc 4 :11)

Dans ses sermons, Jésus parle d’événements et de personnages de l’Ancien Testament comme étant des faits historiques : la création (Mt.19 :4-6) ; le déluge (Mt.24 :37-39) ; la destruction  de Sodome et Gomorrhe et la fuite de Lot (Mt. 10 :15 ; Luc 10 :12) ; l’expérience de Jonas (Mt.13 :39 ; Luc 7 :27) ; David ; Salomon, Elie, etc.

            Lorsqu’il parle de lui-même, Jésus établit sa préexistence « c’est de Dieu que je suis sorti » et « avant qu’Abraham fut, Je suis » (Jn.8 :42,58). L’évangile de Jean l’identifie également comme co-créateur avec l’Eternel (Jn.1 :1-3). Jésus atteste à plusieurs reprises sa divinité. Il dépeint sa filialité divine, il affirme qu’il est le Fils de Dieu (Mt. 26 :63-64). L’apôtre Pierre dit qu’il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire lorsque  sur la sainte montagne la voix venant du ciel fit entendre : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, objet de mon affection » (2Pi. 1 :17,18). Jésus est un descendant de la tribu de Juda, de la famille de David. Sa naissance est encore un fait qui confond les sages « .. le Seigneur vous donnera un signe ; voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils,… » (Es.7 :14), le mot hébreu almah traduit par la jeune fille signifie aussi vierge. La première prophétie de la Bible (Gn.3 :15) atteste que celui qui anéantira Satan, naîtra d’une vierge. Il est appelé « la postérité de la femme », le mot postérité qui signifie littéralement en hébreu « semence » ne pourrait logiquement s’attribuer à la femme car celle-ci la reçoit de l’homme, mais Dieu prédit que c’est la semence de la femme qui vaincra le malin. Le Sauveur naîtra donc de la femme seule, de la vierge Marie.

            Dans les annales de la foi et en relation avec le Sauveur du monde, Jésus déclara encore que celui qui croit en lui « a la vie éternelle » et,  affirme-t-il « je le ressusciterai au dernier jour » (Jn. 6 :40,47). Cela ni Bouddha, ni Confucius, ni Mahomet ne l’affirmèrent ni n’offrir une telle espérance.

            La venue de Jésus de Nazareth sur la terre est encore une réponse à la corruption et à la violence humaine qui engendre le désespoir, la misère et finalement la mort. Nous appellerons cette démarche, l’œuvre rédemptrice, dans laquelle le Fils sera soumis au Père. Dès les premières pages de la Bible, les écrivains inspirés de Dieu feront apparaître ce plan de la rédemption. L’Ancien Testament, écrit sur une période de 1500 ans, renferme plusieurs centaines d’indications sur la venue du Messie et pas moins de 55 prophéties messianiques importantes trouvant leur accomplissement en Jésus-Christ sont portées à l’examen des lecteurs. Jésus affirme  que tout ce qui était écrit de lui dans la loi, dans les prophètes et dans les psaumes est accompli. (Lc.24 :44)

            Il est vrai que Jésus n’a jamais écrit un livre, le cas n’est pas exceptionnel, Socrate, est connu par Platon et il n’y a dans le monde entier que neuf ou dix manuscrits sérieux des écrits de  Jules César, dont le plus ancien date du 9ème siècle.

Il existe cependant plus de 5000 manuscrits anciens du Nouveau Testament et aucune bibliothèque ne pourrait contenir tous les livres qui ont été écrits sur Jésus de Nazareth. Jean atteste que les choses qui ont été écrites l’ont été « afin que vous croyez que Jésus est le christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous  ayez la vie en son nom. Jésus n’a non plus jamais composé un cantique, et pourtant le nombre  de mélodies dont il est le thème est tel, que tous les compositeurs réunis ne saurait l’égaler. Il a vécu dans la pauvreté, grandit dans l’obscurité. Il n’a pas eu les avantages d’une haute  instruction, sa famille étant sans fortune et sans grande influence. Petit enfant, il a franchi la frontière de sa province, petit enfant, il a été un sujet de terreur pour un roi. Jeune garçon, il a étonné et embarrassé les docteurs. Dans l’âge mur, il a commandé la nature, rendu aux malades la santé, aux aveugles la vue et aux morts la résurrection. Satan n’a pu faire obstacle à son œuvre,  ni Hérode arriver à le supprimer. La mort n’a pas été capable de Le détruire, ni le tombeau de Le retenir. Les grands sont tombés dans l’oubli, Lui demeure dans le présent. Les chrétiens Le louent, les anges de Dieu L’adorent.

Son trône est éternel, plus élevé que le sommet des montagnes les plus élevées. Il est le Fils de Dieu, le Fils de l’homme, le seul médiateur entre Dieu est les Hommes, notre avocat et notre grand prêtre. Il est celui que Dieu avait promis. Il est le « Je suis », le Rédempteur.

 

 

 

Bibliographie de Jésus-Dieu  – El Gibbor

 

Introduction à la théologie – Paul Enns

 

Sur l’incarnation du Verbe   – Athanase d’Alexandrie

 

Lumière sur les Témoins de Jéhovah – Christian Piette                                                      1994

 

Les erreurs des Témoins de Jéhovah – B. Clark                                                                  1992

 

Les Témoins de Jéhovah devant la Bible – Pierre-Jaron

 

Jésus – Qui, en fait est Jésus ? – Ralph Shallis

 

Jésus et la « Trinité », une première étude – J.M. Frérot                                                     1980

 

Dictionnaire critique de théologie – Jean-Yves Lacoste                                                     2006

Les Saintes Ecritures – Traduction du monde nouveau – Pierre Oddon                             1984

 

Le Christ et la Trinité selon Maxime le confesseur

Théologie Historique par Pierre Piret – préface de M.J. Le Guillou                                   1983

 

La christologie et la Trinité chez les Pères – sous la direction de Marie Anne Vannier     2013

 

Qui est Jésus ? Réponse à la lettre ouverte aux Eglises  – Richard Wolfe                           2010

 

Réponse aux Témoins de Jéhovah sur la divinité du Christ – Charles White                     2010

 

La Bible répond aux Témoins de Jéhovah   – Doyle Kee                

 

Le Messie de la Bible    –  Robert Schroeder                                                                       1974

 

En lui habitue corporellement toute la plénitude de la Divinité                                          1974

  • Première étude réalisée par J.M. Frérot

 

 

 

 

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Ouvrages  catholiques.

 

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Chery, H. CH. Les témoins de Jéhovah et la Bible, chez l’auteur, Paris, s.d.

Delhez, Charles. Que penser de… ? Les témoins de Jéhovah, chez l’auteur, Wépion.Namur, 1989.

Guindon, Ken. Les témoins de Jéhovah l’envers du décor, Téqui, Paris, 1990.

Herbert, G. Les témoins de Jéhovah, Bellarmin, Montréal, 1960.

Le Cabellec, Pierre. Les témoins de Jéhovah et la foi chrétienne, OCEP, Coutances, 1980.

Passelecq, Paul. Les erreurs des témoins de Jéhovah, Maredsous, Maredsous, 1957

 

 

Ouvrages  des  Pères  de  l’Eglise et des  Pères  apostoliques

 

Adv. Haer, IV, 6-7, Initiation.

Adv. Haer, Initiation, I.

Adv. Praxeam 27,11, Initiation.

Adv. Praxeam 8,11, Initiation.

Adv. Praxeam 25, Initiation.

Contre les hérésies, III, 19,2.

Contre les hérésies, IV, 453, Initiation.

Contre Celse, II, 84, Initiation.

Contre Noël 8, The Ante-Nicene Fathers.

Contre Noël 10, Initiation.

De Principilis 1,3,7.

Deux épîtres aux Corinthiens, I, 1,  Les Pères Apostoliques, 96 de notre ère.

Dialogue avec Tryphon.

Exhortation aux païens, 10, The Ante-Nicene Fathers.

Homélie pascale adressée à Marc-Aurèle,  Introduction aux Pères Apostoliques.

In Io, Commentaire sur St-Jean, II, Initiation.

Le martyre de Polycarpe, Les Pères Apostoliques.

Lettre adressée à Polycarpe, Les Pères Apostoliques.

Lettre aux Ephésiens, Les Pères Apostoliques, 117 de notre ère.

Lettre aux Romains, Les Pères Apostoliques.

Lettre aux Smyrniotes, Les Pères Apostoliques.

Philosophoumena 10.30, The Ante-Nicene Fathers.

Première apologie, 63, Initiation.

Première apologie, 63, initiation.

Protreptique I, 7,1, Initiation.

Protreptique 37,3, Le Pédagogue I, 115, Initiation.

Stromates 5 :1, The Ante-Nicene Fathers.

 

 

Autres

 

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Clyde versus Latham, Trial Papers, 1954, Scottish Daily Express, 24 novembre 1954, blz 112-114.

Communication with the Spirit World of God, Johannes Greber.

De cruxe liber primus.

Dictionnaire biblique, J. Dheily, Desclée, 1964, blz, 572

Encyclopédia Britannica, Flamand 5, 1968, 724 : chronology

(Babylonian and Assyrian) Michaël B. Rowton.

Encyclopédia International.

Encyclopédia Judaïca, Jeruzalem, deel 7, blz, 680.

Histoire de la Bible française, 1984.

Jehovah of the Watchtower, Moody Press, blz, 176.

L’entente Evangélique, n° 250.

Les témoins de Jéhovah en France, 1982 (ouvrage édité par les TDJ).

Lettre de ka SDTJ du 31 octobre 1968 au Professeur E. Gruss.

Lettre de « Britannica » du 15 novembre 1968 au Professeur Gruss.

Lettre du 14 janvier 1981 de William J. Barber à la Rhodes Foundation à William I. Cetnar.

Lettre du 5 octobre 1983 de la filiale française de la SDTJ à Pierre Oddon, Marseille.

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Paperbook of Appelant, n° 202, april, term 1908, Superior Court of  Pennsylvania, U.S.A.

Persuer’s Proof of Douglas Walsh vs. the Right Honourable James Latham, blz, 102-103

Scottish Court of Sessions, November 1954, blz.92, Scottish Record Office reference.

CS258/1958/2738, blz.7,102.

The expository Times, November 1953, blz. 41-42.

The New Schaff-Herzog Encyclopedia.

The Jewish Encyclopedia.

The Universal Jewish Encyclopédia.

The Interpreters dictionary of the Bible.

Webster’s Collegiate Dictionary.

Webster’s Third New Dictionary.

 

  • Provenance de la liste de ces Bibliographies – Christian Piette.